Au Pas Vu Pas Pris la conception et l’ambiance du lieu est signée par l’atelier DCCP architectes géré par Pauline Cabouret et Caroline Delolmo amies de la bande. Une atmosphère discrète et chaleureuse faite de papier-peint tapisserie, pierres-bois-poutres et lampes chinées. « Pas Vu Pas Pris » car situé dans une petite rue, l’anecdote va même jusqu’à ne pas avoir d’enseigne et un œil de juda sur la porte des toilettes.
Mais les jeux de mots s’arrêtent là, car côté discrétion c’est plutôt l’inverse qui se produit avec une belle fréquentation dès les premiers jours d’ouverture grâce à un bouche à oreille efficace. Le Pas Vu Pas Pris offre le meilleur cadre pour abriter impunément la « ripaillerie » en réunion, la complicité en matière de descente de bons crus et le recel de bons plans. La clientèle de bureau le midi génère son flux de curieux amateurs de bonnes tables mais aussi d’habitués auxquels l’adresse réserve même leur propre rond de serviette côté comptoir (plus d’une centaine à date). Quant aux tablées du soir, elles se composent principalement de gens du quartier et des théâtres voisins et des amis fidèles.
Le principal atout du Pas Vu Pas Pris ? On y mange maison et à prix doux. Une cuisine française, savoureux mix de traditionnel et de moderne, où le fait maison et de saison est de rigueur. Une carte du marché élaborée grâce aux produits livrés chaque jour par des fournisseurs de confiance. Du frais, du bon et pas de chichis dans les assiettes ! On y revient même avec le morceau de pain pour de ne pas laisser une goutte de plus de ce petit jus mijoté ou avec le dos de la cuillère pour laisser intact ce pot de panna-cotta maison.